Ressources statistiques au 20/12/2021
Ressources statistiques au 20/12/2021
Il est surprenant de constater que d’après les rapports de pharmacovigilance de l’ANSM, les acouphènes sont liés au seul vaccin de MODERNA, alors que de très nombreux témoignages trouvés sur le web font état d’acouphènes suite à une vaccination avec PFIZER.
Par ailleurs, on notera qu’en France on parle de 0,1 cas sur 100.000… alors qu’aux USA il est question d’ 1 cas sur 20.000 !
Suivi des cas d’effets indésirables du vaccin de Moderna (période du 12/11 au 25/11/2021)
Ce document est téléchargeable sur le site de l’ANSM
Extrait du rapport n°16 enquête de pharmacovigilance du vaccin MODERNA (période du 10/09 au 11/11/2021)/
Ce document est téléchargeable sur la page https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-26-11-21-au-09-12-2021
Voici l’extrait où il est question des acouphènes :
4.3. Acouphènes
Depuis le rapport 14, les acouphènes sont suivis et dans ce rapport 16, un point complet sur les acouphènes (SOC « affections de l’oreille et du labyrinthe ») a été décidé devant 27 cas graves et 96 cas non graves. La description est présentée dans le tableau 9. Le taux de notification est de 123 cas
pour 10973414 injections réalisées soit 0,11 cas pour 100000 injections, chez des patients dont la moyenne d’âge est de 48 ans.
Tableau 9 : Description des cas d’acouphènes enregistrés au 04/11/2021
Ces 123 cas sont issus du SOC « affections de l’oreille et du labyrinthe » dont la répartition par PT est proposée ci –dessous
Tableau 10 : Description des cas issus du SOC « Affections de l’oreille » au 04/11/2021
La grande majorité des cas d’acouphènes survient dans les 5 jours suivants la vaccination et 12% après 7 jours. Douze cas graves/27 ne sont pas associés à des évènements de réactogénicité ou autres diagnostics (paralysie faciale, neurinome…). Cinquante-neuf cas non graves/96 sont associés à des évènements de réactogénicité dont 1 seul avec HTA sévère. Soixante-quinze cas surviennent en D1 et 37 en D2, le reste inconnu.
D’après ce que l’on sait des acouphènes et selon une revue sur les acouphènes de 2020 sous l’égide du Dr Nicolas-Puel, la prévalence des acouphènes varie entre 10 et 15% de la population adulte. Il y autant d’hommes que de femmes concernés et l’âge moyen d’apparition est d’environ 47 ans. En France, 2.4 millions de personnes auraient des acouphènes et 300000 seraient très gênés. Il est estimé environ 170 000 nouveaux cas d’acouphènes /an. Les symptômes associés sont classiquement une surdité, ou une hyperacousie. Les acouphènes sont classés en acouphènes objectifs (>0.1%) et en acouphènes subjectifs (99.9%). Parmi ces derniers, majoritaires, on identifie les acouphènes neurosensoriels (ANS)(>96%) et les vasculaires ou pulsatils (3-4%).
Parmi ces ANS, on retrouve les ANS auditifs qui sont la conséquence d’une ou plusieurs anomalies sur la voie sensorielle auditive, de la périphérie jusqu’aux centres et donc respectivement dû à une origine otologique et une origine neurologique/méningée. Les facteurs de risques à la survenue des ANS : l’âge, le traumatisme sonore, les pathologies otologiques (otospongiose, Ménière, schwanome), séquelles ototoxiques quinine, aminosides, diurétiques, sels de platine)). 36% des acouphènes apparaissent spontanément et plusieurs causes potentielles sont à considérer dont certains facteurs de risques que sont l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, les AVC, les infarctus. Il existe un consensus sur le caractère aggravant du stress émotionnel ou psychosocial comme l’anxiété et la dépression.
La plupart des acouphènes sont latéralisées 30% à droite, 36.4% à gauche et 33.5% sans latéralité.
Les acouphènes latéralisés sont la plupart des acouphènes neurosensoriels auditifs.
Les symptômes associés vont orienter vers une atteinte de l’oreille, ou centrale ou périphérique.
Il existe donc une grande complexité de diagnostic et de bilan pour cette symptomatologie décrite en 1883 par Marie-Ernest Gellée comme l’intrus sonore alias tintouin chronique, syrigmus ou tintement.
L’analyse des cas notifiés dans la suite de la vaccination par SPIKEVAX permet d’identifier plusieurs points d’attention :
– la persistance des symptômes, non bilantée dans presque 30% des cas non graves et 45% pour les cas graves
– des symptômes non systématiquement associés à une surdité ou une hyperacousie
– quelques cas avec des réadministrations positives, mais très transitoires
– quelques cas avec des symptômes évoluant depuis la D1, sans aggravation lors de la D2.
Cependant l’âge moyen de survenue est corrélé avec ce qui est connu de l’épidémiologie des acouphènes et ces symptômes restent rares. Une surveillance particulière est proposée.